dimanche 6 avril 2014

EPIC PINAMAR

Il y a deux weekend nous avons décidé de nous éloigner de la ville pour retrouver le calme et la mer (Bs As est une ville qui tourne le dos à l'océan, nous sommes sur la côte mais nous n'y avons pas directement accès).
Fauve (amie rencontré à l'école), Marine et moi avons donc pris nos billets de bus (environ 30€ l'A/R) et avons réservé une nuit dans un petit hotel (15€ la nuit) à quelques pas du très attendu océan.
Nous avons reservé un bus départ vendredi soir 1h du matin pour "5h" de bus. Ainsi nous pouvions réserver qu'une seule nuit à l'hôtel et passer deux journées complètes sur place.
Vendredi soir 00H30 nous partions donc en taxi (prix moyen d'une course 40 pesos soit environ 3 euros) pour la gare de Retiro.
Nous avons eu un peu de mal à nous repérer au début dans cette gare routière dénuée de toutes indications, nous avons finalement trouvé grace à un vieillard au long cheveux argentés. Il nous a indiqué l'endroit qui se trouvait sous notre nez. 
Il a alors souri avec une étrange sympathie, nous pouvions aperçevoir que trônait tel un trophé une dent unique et rongée par le tabac qui allait bientôt le quitter.
Une fois remmercié nous avons rejoint notre bus dans lequel j'avais pris soin de reserver les premières places de l'étage pour apprecier la vue panoramique. Or une mauvaise surprise nous attendaient, d'autres s'étaient installés à nos places, nous avons du coup insister en montrant nos billets que ces places nous revenaient.
De leur côté, indignés de notre façon un peu culottée de leur parlé, nous démontraient qu'ils avaient bel et bien le droit d'être à l'endroit indiqué.
Quand tout à coup le contrôleur de l'entrée vient finalement nous dire que nous n'êtions pas dans le bus approprié…
Un peu gênées nous nous sommes excusées et avons rejoint celui auquel nous êtions déstiné.
Fauve et Marine côte à côte, et moi à côté de "Carlos" un argentin d'une cinquantaine d'années extrêment gentil, ancien photographe reconverti en agent de transport (pas tout compris).
Nous avons discuté (tout en espagnol, s'il vous plait !) pendant presque deux heures de toutes sortes de choses. Le matin il m'a reveillé pour me prevenir qu'a Pinamar nous êtions arrivées.
Nous sommes sorties du bus sous une pluie battante à 7h du matin, il faisait froid, le vent était d'une puissance tel qu'il nous etait difficile de marcher en travers.



Nous avons pris un taxi pour nous rechauffer au plus vite à l'hôtel, sur la route des arbres jonchaient le sol, des branches ainsi que des cables électriques.
Une fois arrivées, nous avons déposé nos affaires car nous pouvions entrer dans nos chambres qu'à partir de 14h du coup nous sommes parties nous ballader sous cette pluie battante et ce vent insensé (tel les moussons du Bénin).



- Les galères font les bons souvenirs -
Nous avons petit déjeuné au sec, le temps s'est clarifié, les nuages envolés et le soleil a pointé son nez.
En route pour la plage, le vent soufflait toujours mais les rayons du soleil nous ont instantanément aidé à retrouver ces sourires qui s'étaient évadés de nos visages gêlés.



Nous avons déjeuné dans un restaurant de poissons des plus excellents.




Pour repartir à l'hotel rassasiées.
Arrivant là bas toujours sans électricité, nous nous sommes vu recaler car la chambre n'avait toujours pas pu être préparée…
Nous sommes donc reparties nous balader, et explorer cette petite ville mystérieuse.





Vers 17h on rejoint finalement notre chambre exigue. On s'y installe et on repart dans notre quête.
Nous allons diner dans un restaurant haut perché où nous commandons beaucoup trop à manger !
On nous offre des caïpirinhas, on rigole bien et on rentre se coucher. Je tombe alors dans un comas de 9h. Gros sommeil.


Reveil 10h, petit dej et c'est repartit on va se balader, se baigner, nous rions, nous rencontrons des sauveteurs très sympas, puis il est vite 17h heures à laquelle nous devons prendre notre bus retour.
Nous arrivons à la gare, c'est alors qu'on nous annonce la dernière étape cruciale du voyage… Notre billet retour était en fait pour la veille !
En reservant tout sur internet je me suis trompée dans la date… Du coup après plusieurs péripeties au téléphone, puis quelques tensions avec la demoiselle des tickets de bus, nous pouvons racheter un billet pour 23h le soir même.
Nous retournons boire quelques bières sur la plage, dînons dans une belle pizzeria (qui nous fait un prix car nous n'avons pas assez d'argent pour le payer). Et reprenons enfin notre route vers Buenos Aires.
Il est 5h30 quand nous arrivons, nous posons nos sacs à dos à la maison, je décide de ne pas dormir car je dois me lever une heure plus tard.
To conclued, the weekend was EPIC but it's so good to leave the noise for the beach ! 


À noter : Marine ne sait pas sauter :)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire